vendredi 10 novembre, Cathédrale de Lausanne, 20h
Isabel Schicketanz soprano
Alexander Chance contre-ténor
Thomas Hobbs ténor
Wolf Matthias Friedrich basse
Violons I Violons II Altos I Altos II Violoncelle Contrebasse Hautbois Basson Trompettes Timbales Orgue Archiluth |
Evgeny Sviridov (Konzertmeister), Sayuri Yamagata, Annelies van der Vegt Lidewij van der Voort, Lucia Giraudo, Anneke van Haaften Femke Huizinga, Ivan Jorge Saez Schwartz Deirdre Dowling, Marta Jiménez Lucia Swarts, Matyas Virag Robert Franenberg Rodrigo Lopez Paz Josep Casadellà Robert Vanryne, Mark Geelen, Christopher Price Marianna Soroka Siebe Henstra Shizuko Noiri |
Sopranos Altos Ténors Basses |
Lauren Armishaw, Anna Bachleitner, Amelia Berridge, Marta Paklar Sofia Gvirts, Michaela Riener, Emilie Wijers Adriaan de Koster, João Moreira, Immo Schröder Hidde Kleikamp, Mitchell Sandler, Jaap van der Wel |
Christ lag in Todesbanden BWV 4 Christ gisait dans les liens de la mort |
Der Himmel lacht ! die Erde jubiliert BWV 31 Le Ciel rit, la Terre jubile |
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Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen BWV 12 Pleurs et lamentations, tourments et découragement |
Erschallet, ihr lieder, erklinget, ihr Saiten BWV 172 Résonnez, cantiques, sonnez, instruments à cordes |
C’est en 2014 que René Jacobs avait admirablement dirigé au Festival Bach deux cantates profanes, Trauer-Ode et Hercules auf dem Scheideweg. Première invitation en revanche pour la Netherlands Bach Society, le plus ancien ensemble de musique baroque des Pays-Bas, fondé en 1921. Aujourd’hui véritable fer de lance de l’interprétation historiquement informée, cet ensemble très réputé a créé le site internet All Bach qui a pour but de mettre en ligne gratuitement des enregistrements vidéo des 1080 œuvres de Sebastian. Ce soir, quatre cantates expriment tour à tour le tragique et la jubilation. La somptueuse Cantate 4 est contemporaine de la célèbre Toccata et fugue en ré mineur. Bach, encore dans sa vingt-deuxième année, est alors très amoureux de sa cousine Maria Barbara qu’il épouse en octobre 1707, sept ans avant la série des cantates de Weimar. C’est à Weimar, qu’il a l’obligation de composer et de diriger une cantate tous les mois (à Leipzig, chaque dimanche). Le 22 avril 1714, création de la Cantate 12, deuxième ouvrage que Bach propose après sa nomination au poste de Konzertmeister. Passé une Sinfonia d’introduction réunissant les cordes et un hautbois, instrument qu’il affectionnait, tout comme Haendel, Bach signe une poignante chaconne sur un thème chromatique descendant, qui réapparaîtra dans le Crucifixus de la Messe en si. Il ne faudra pas moins que force cuivres et timbales pour exprimer la joie profonde irradiant les Cantates 31 et 172. Soli Deo Gloria, Ad Majorem Dei Gloriam ! DRZ
Avec le soutien des Services industriels de Lausanne
En collaboration avec la Société des Concerts de la Cathédrale de Lausanne
et Grandes orgues
Concert enregistré par Espace 2 et diffusé ultérieurement
© photos : Michal Novak