dimanche 5 novembre, Église Saint-François, 17h
Carlotta Colombo soprano
Caterina Iora soprano
Margherita Maria Sala alto
Massimo Altieri ténor
Alessandro Ravasio basse
Sopranos
Altos |
Naoka Ohbayashi, Chiara Albanese, Laura Andreini, Maria Dalia Albertini, Marta Redaelli, Alessandra Gardini, Maria Chiara Gallo, Valentina Vitolo Annalisa Mazzoni, Jacopo Facchini, Paola Cialdella, Elena Carzaniga Alessandro Baudino, Paolo Borgonovo, Maurizio Dalena, Massimo Lombardi Pier Marco Vinas, Luca Scaccabarozzi, Marco Saccardin, Dario Previato |
Violons I Violons II Altos Violoncelle Contrebasse Flûtes Hautbois Basson Trompettes Timbales Orgue & clavecin |
Enrico Casazza (konzertmeister), Laura Scipioni, Ágnes Kertész, Andrea Vassalle Gianandrea Guerra, Laura Cavazzuti, Elisa Imbalzano, Massimo Percivaldi Diego Mecca, Emanuele Marcante Antonio Carlo Papetti, Nicola Brovelli Davide Nava Pablo Sosa del Rosario, Rebekka Brunner Pier Luigi Fabretti, Guido Campana Elena Bianchi Thibaud Robinne, Salvatore Ferlita, Patrick Martin Dreier Saverio Rufo Davide Pozzi |
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Un jour de mai 1723, deux calèches franchissent la porte principale de Leipzig. À leur bord, Johann Sebastian Bach, son épouse Anna Magdalena et cinq enfants. Le plus jeune n’a que quelques semaines. Quelques jours plus tard, le 30 mai, succédant à Johann Kuhnau, le compositeur prend officiellement ses nouvelles fonctions de Cantor de l’église Saint-Thomas. Une page majeure de l’histoire de la musique vient de s’ouvrir. Et c’est pour ce premier Noël de cette même année 1723, il y a tout juste trois siècles, que le Magnificat, la plus populaire de ses œuvres vocales, est créé. Dans une version un peu différente : mi bémol majeur au lieu du définitif ré majeur, quatre textes en allemand insérés à l’intérieur du texte latin, et deux flûtes à bec au lieu de deux hautbois, auxquels s’ajoutent deux flûtes traversières. Pour la cantate de Noël Gloria in excelsis Deo, probablement créée entre 1740 et 1745, Bach reprend trois passages du Gloria de la Messe en si. Et le chœur final, dérivant du Cum sancto spiritu, devient Sicut erat in principio. Quant à Vivaldi, le Gloria de 1713 délaisse le sévère style ancien pour s’inscrire dans une veine virtuose, éblouissante, où église et opéra ne font qu’un. En ouverture du 25e Festival Bach, il ne fallait pas moins que d’excellents solistes, l’ensemble vocal Il Canto di Orfeo et Les Musiciens du Prince – Monaco, dirigés de main de maître par Gianluca Capuano, dont un concert Carissimi au Festival Bach, en 2014, reste vif dans les mémoires. DRZ
Avec le soutien de l’Association des Amis du Festival Bach
© photos : Giacomo Miglierina