Chanteurs solistes :
Monique Zanetti, Aurore Bucher, Estelle Lefort, Estelle Béréau, sopranos
Salomé Haller, Yann Rolland, Léopold Gilloots-Laforge, Julien Freymuth, altos
Jean Delescluse, Bastien Rimondi, Jo Holzwarth, François Rougier, ténors
Ronan Nédélec, Benoît Arnould, Ekkehard Abele, Matthieu Lécroart, barytons
Ensemble :
Étienne Mangot, violoncelle
Élodie Peudepièce, contrebasse
Matthias Spaeter, théorbe
Sébastien Wonner, orgue
« Bach : 6 Motetten »
Les 6 Motets
On se plaît à retrouver à notre Festival Bach la remarquable Chapelle Rhénane sous la direction de son fondateur, l’excellent Benoît Haller. Pour l’essentiel, écrits à Leipzig, la dizaine de motets de Bach — les célèbres Six tout particulièrement — s’inscrit dans la fière tradition des motets polyphoniques de la Renaissance, en passant notamment par Schein et Schütz. Au moment où Bach les entreprend, le genre est considéré depuis longtemps comme archaïque. Néanmoins, ces pages finement ciselées, d’une beauté confondante, d’une exécution non moins virtuose, connaîtront une destinée refusée aux cantates, puisqu’on les rejoua régulièrement après la mort de Bach. Ce qui explique que le 20 avril 1789, aidé par l’organiste Görner et le cantor Doles, ancien élève de Bach, Mozart, après son récital sur l’orgue de Saint-Thomas, ait pu entendre, à sa grande surprise, un chœur d’enfants entonner le motet Singet dem Herrn ein neues Lied de l’ancien maître des lieux. Rochlitz, un ami de Goethe, témoin de la scène, raconte que « toute l’âme de Mozart paraissait alors se trouver dans ses oreilles » et qu’il « était plein de joie ». Aussitôt Wolfgang copie la partition et demande à en découvrir d’autres. À noter que la fugue de l’Alléluia final se rapproche du Pleni sunt cœli du Sanctus de la Messe en si.
Johann Sebastian Bach
(1685-1750) |
« Komm, Jesu, komm ! », BWV 229 (avant 1731/32)
pour double chœur et basse continue |
|
« Lobet den Herrn, alle Heiden», BWV 230 (s. d.)
pour chœur à 4 voix et basse continue |
|
« Jesu, meine Freude», BWV 227 (avant 1735)
pour chœur à 5 voix et basse continue |
_______________
|
« Der Geist hilft unser Schwachheit auf », BWV 226 (1729)
pour double chœur et basse continue |
|
« Fürchte dich nicht », BWV 228 (après 1723)
pour double chœur et basse continue |
|
« Singet dem Herrn ein neues Lied », BWV 225 (1726)
pour double chœur et basse continue |
Commentaire personnel de l’artiste
Concert en direct sur Espace 2 à l’enseigne du Concert Nomade
Avec le soutien de l’Association des Amis du Festival Bach 
© photos : Jean Pierre Rosenkranz, Karine Letellier, Clément Cineux, Marc Louvet, Daniel Schreiber, Antoine Monfajon, Rebecca Young