jeudi 9 novembre, Conservatoire de Lausanne, salle Utopia 2 (50 places), 19h
Prof. Dr Michael Maul musicologue, Bach-Archiv, Leipzig
À l’occasion du 300e anniversaire de l’arrivée de Bach à Leipzig (1723-2023)
Les quelque 200 cantates de Johann Sebastian Bach qui nous sont parvenues offrent un océan apparemment infini de musique fascinante et attestent d’un savoir-faire sans pré- cédent. Mais le compositeur de musique vocale Bach n’a jamais utilisé ses exceptionnelles compétences techniques de composition comme une fin en soi. Elles lui ont toujours servi à illustrer le texte chanté de la manière musicale la plus subtile. Qu’il s’agisse de la cloche de la dernière heure, de la fumée qui s’élève, des éclairs divins, des serpents enragés, des tempêtes marines les plus violentes, de l’éclat trompeur de l’argent ou du son séduisant des pièces d’argent — il n’y a eu pratiquement rien que Bach n’ait couché de manière convaincante sur du papier à musique. Michael Maul, directeur artistique du Festival Bach de Leipzig, brosse le portrait de Bach à travers des exemples tirés des cantates de Leipzig pour montrer que le Cantor de Saint-Thomas n’était pas seulement un grand maître de la fugue, mais aussi un génie de la fresque sonore. MM
Conférence donnée en allemand, avec traduction simultanée par Élise Lesage
© photos : Gert Mothes