jeudi 28 novembre, Église Saint-Laurent, 20h
Brève introduction par Jean-Marc Grob
Johann Sebastian Bach (1685 – 1750) | Sonate en si, BWV 1030 (1736/37) pour flûte et clavecin Andante – Largo e dolce – Presto |
J.S. Bach | Sonate en ré, BWV 964 (1720) pour clavecin seul (original pour violon seul, BWV 1003) Adagio – Fuga allegro – Andante – Allegro |
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J.S. Bach | Partita en la, BWV 1013 (1724) pour flûte seule Allemande– Courante – Sarabande – Bourrée anglaise |
J.S. Bach | Sonate en Sol, BWV 1019 (1720) pour flûte & clavecin (original : violon et clavecin) Allegro – Largo –Clavecin solo. Allegro – Adagio – Allegro |
C’est le même objet. Tourné légèrement, ce n’est déjà plus tout à fait le même. Question de regard, de vision, d’interprétation. La Sonate pour flûte et clavecin en si mineur refermait le concert de Dorothea Seel et Christoph Hammer, elle ouvre le Tout-Bach de Laura Pontecorvo et Rinaldo Alessandrini : la comparaison s’annonce autant fructueuse que passionnante. Si la Sonate en sol majeur convient parfaitement à la flûte, alors qu’elle est à l’origine destinée au violon (c’est la sixième des six Sonates pour violon et clavecin), il faut préciser que cette « interchangeabilité » s’inscrit dans une tradition de l’époque baroque où règne une certaine liberté. La Partita pour flûte seule est pleine de sensibilité expressive. Quant à la flamboyante Sonate en ré mineur pour le clavecin, elle n’est autre que la transcription magistrale de la 2ème Sonate pour violon seul. Ces deux œuvres sont d’authentiques merveilles, et l’Andante dans l’une comme dans l’autre version bouleverse tout autant.