dimanche 6 novembre, Église Saint-François, 17h
Joanne Lunn soprano
Alexander Chance contre-ténor
James Gilchrist ténor
Christian Immler basse
Ouverture/Suite pour orchestre en Ré, BWV 1069
Ouverture – Bourrée I/II – Gavotte – Menuet I/II – Réjouissance
Cantate « Was frag ich nach der Welt » BWV 94
« Que m’importe le monde »
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Cantate « Herr, deine Augen sehen nach dem Glauben » BWV 102
« Seigneur, tes yeux veulent découvrir la foi »
Cantate « Unser Mund sei voll Lachens » BWV 110
« Que notre bouche s’emplisse de rires »
Sopranos |
Aki Matsui, Maria Mochizuki, Saki Nakae, Eri Sawae, Miku Yasukawa |
Tromba |
Hidenori Saito, Shingo Murakami, Takayuki Kiryu |
Violons I |
Ryo Terakado (Konzertmeister), Evan Few, Noyuri Hazama, Yoko Kawakubo |
CONTINUO |
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– Les incipits des cantates
– La traduction française des textes des cantates se trouve sur Internet :
« Bach cantata website french translation »
Première invitation au Festival Bach de Lausanne du Collegium Bach du Japon, fondé en 1990 par Masaaki Suzuki. (À Leipzig, Bach dirigea en personne un Collegium Musicum fondé quelques années plus tôt par Telemann.) Après des études d’orgue à l’Université des Arts de Tokyo, Masaaki Suzuki a travaillé l’orgue et le clavecin au Conservatoire d’Amsterdam chez Ton Koopman et Piet Kee. Il est lauréat de divers concours de clavecin et d’orgue, pour ce dernier au réputé Festival de Bruges. Sous sa direction, le Bach Collegium Japan a gravé une intégrale des cantates sacrées et profanes de Johann Sebastian, saluée par la critique internationale. Les trois cantates du concert datent du début de l’ultime période créatrice, à Leipzig (1723-1750). La Cantate 94 ravit dès l’ouverture par les arabesques d’une flûte virtuose, et les deux hautbois d’amour en dialogue avec le ténor ont tous les attraits de la séduction. La Cantate 102 touche le cœur, notamment par son arioso de la basse, Verachtest du den Reichtum seiner, d’une tendresse ineffable, et se conclut avec le choral Vater unser im Himmelreich, bien connu en terre protestante. Dans l’imposant chœur d’ouverture de la Cantate 110, troisième cantate écrite pour un 25 décembre à Leipzig, la Noël de 1725 en l’occurrence, Bach utilise le premier mouvement de la 4ème Ouverture/Suite pour orchestre. Aux rutilantes trompettes s’adjoignent deux flûtes traversières. Un concert à marquer d’une pierre blanche. DRZ
Commentaire personnel de l’artiste
Ce concert a été réalisé grâce aux généreux soutien de Aline Foriel-Destezet
Supported by the Agency for Cultural Affairs, Government of Japan through the Japan Arts Council
En collaboration avec l’Association pour le 750ème anniversaire de l’église Saint-François
Concert enregistré par Espace 2 et diffusé ultérieurement
© photos : Marco Borggreve, Hikaru Hoshi, Redpath Studios, Ben Durrant