vendredi 18 novembre, Cathédrale de Lausanne, 20h
Michael Hofstetter direction
Tölzer Knabenchor
Préparation du chœur : Christian Fliegner
Préparation des solistes : Ursula Richter
Concerto Köln
Evgeny Sviridov Konzertmeister
Solistes du Tölzer Knabenchor soprano & alto
Aco Biščević ténor
Ludwig Mittelhammer baryton
Cantate 1 « Jauchzet, frohlocket, auf, preiset die Tage »
« Jubilez, chantez d’allégresse ! Louez ces jours »
Cantate 2 « Und es waren Hirten in derselben Gegend »
« Et il y avait des bergers dans cette même contrée »
Cantate 3 « Herrscher des Himmels, erhöhe das Lallen »
« Roi du ciel, écoute nos indignes prières »
Cantate 6 « Herr, wenn die stolzen Feinde schnauben »
« Seigneur, lorsque nos ennemis orgueilleux enragent »
Violons I |
Evgeny Sviridov, Markus Hoffmann, Stephan Sänger, Anna von Raußendorff |
Flûtes |
Cordula Breuer-Bruckmann, Marion Moonen |
Timbales |
Stefan Gawlick |
– Les incipits des cantates
– La traduction française des textes des cantates se trouve sur Internet :
« Bach cantata website french translation »
Bonheur de retrouver pour la sixième fois le Tölzer Knabenchor, fondé en 1956 à Bad Tölz, en Haute-Bavière, par Gerhard Schmidt-Gaden, alors âgé de 19 ans, et que dirige depuis 2021 le non moins éminent Michael Hofstetter. Aux côtés de ce chœur mythique, mondialement connu, de remarquables solistes, dont deux membres du chœur, et le tout aussi célèbre Concerto Köln, fondé en 1985 à Cologne. L’Oratorio de Noël n’est pas une simple juxtaposition de six cantates mais une narration continue, bien qu’étalée dans le temps (à la création, treize jours ont séparé l’audition de la première et de la sixième partie). Ce parfait chef-d’œuvre, créé à Leipzig pour les six jours de fête du temps de Noël 1734/1735, du 25 décembre au 6 janvier, jour de l’Épiphanie, expose une seule et même histoire, celle de la naissance de Jésus qui débute par le recensement de Bethléem et se termine par l’adoration des Rois Mages. Sa force doit aussi beaucoup à la concentration d’un texte qui puise largement dans les Évangiles selon Luc et Matthieu. Dans la première cantate résonne la mélodie du choral de la Passion Herzlich thut mich verlangen, lequel choral conclut la sixième et dernière cantate. Que dès la naissance se grave la finitude, pour Bach et ses contemporains, c’était signifiant. Et si l’auteur reprend ici des éléments de cantates préexistantes, il reprend aussi des éléments de cantates profanes — jamais il n’aurait fait l’inverse : passer du sacré au profane. DRZ
En collaboration avec la Société des Concerts de la Cathédrale de Lausanne
Concert enregistré par Espace 2 et diffusé ultérieurement
© photos : Klaus Fleckenstein, Nikolas Pelke, Gregor Hohenberg